Et si la bonté était la clé de la survie de l’humanité ? En ces temps tourmentés, elle semble tombée en désuétude. Pourtant, elle sommeille en chacun de nous. Avec Madone, sa dernière création, la compagnie Super Trop Top, associée à la maisondelaculture, tresse une fable humaniste et poétique réhabilitant la bonté.
Delphine Lanza et Dorian Rossel remettent en lumière la puissance des verbes « donner », « recevoir » et « rendre ». Dans un vaste espace mystérieux, des femmes et des hommes, tous différents les uns des autres, tissent des liens secrets pour faire surgir la bonté. Ces « flâneurs » la cherchent, l’incarnent, la perdent et la retrouvent, s’émerveillant de chaque nouveauté avec la naïveté d’un enfant. À partir de la nouvelle de l’écrivain Vassili Grossman décrivant sa rencontre avec La Madone Sixtine de Raphaël, la compagnie ajoute un corpus littéraire éclectique, à la croisée des époques et des arts. Mêlant habilement chant, danse et texte, Madone est un vagabondage, une rêverie philosophique dans laquelle bonté rime avec liberté. Un spectacle attendrissant et drôle !
» Un décors sublime
Une mise en scène habitée
Des comédiens fantastiques
De la poésie
De la beauté
De l’émerveillement
Des errances
Des rêves
Et aussi des interrogations sur le monde d’aujourd’hui et comme vous le dites si bien, une esquisse d’aujourd’hui «
LABEL + , Eliane Gervasoni
» Le duo Lanza-Rossel offre une mise en scène attendrissante et drôle, l’humour étant présent jusque dans la scénographie imaginée par Julien Brun, où le décor regorgeant de surprises tente parfois quelques farces. »
Le courrier, Judith Marchal, 10.20